Vente d'une maison à Paris : pourquoi devriez-vous privilégier le viager ?

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Vente d'une maison à Paris : pourquoi devriez-vous privilégier le viager ?

Le viager est une technique de vente particulièrement intéressante lorsqu’on est propriétaire d’un bien immobilier et qu’on a atteint un certain âge. Découvrez pourquoi. 

Vendre sans devoir déménager

En règle générale, la vente d’une maison à Paris oblige le vendeur à quitter les lieux, puis à remettre les clés au nouveau propriétaire. Cette séparation peut être un vrai déchirement puisque le logement a été la scène de nombreux souvenirs. Avec une vente en viager, vous n’avez pas à vivre ce moment douloureux parce que vous pouvez continuer de vivre dans la maison jusqu’à la fin de vos jours. Comment est-ce possible ? Il vous suffit d’opter pour un viager occupé. 

Cette formule permet effectivement au propriétaire-vendeur de ne pas déménager. En contrepartie, le prix du bien subit une décote, mais il peut refuser de percevoir un bouquet afin de toucher des rentes plus conséquentes. 

Bouquet et rentes à vie

La majorité des contrats de viager prévoit le versement d’un bouquet à la signature du contrat. Cette somme équivaut à 25-40 % de la valeur vénale de la propriété. Vu le prix actuel de l’immobilier, c’est un capital important qui peut servir à acheter un logement plus petit si on opte pour un viager libre. 

Si le bouquet est facultatif, les rentes sont obligatoires. Elles sont versées au propriétaire-vendeur (le crédirentier) jusqu’à la fin de ses jours. Le versement peut se faire mensuellement ou trimestriellement selon les accords passés entre les deux parties. Lors d’un contrat en viager, l’acheteur est appelé le débirentier. 

Des avantages fiscaux intéressants

Le bouquet versé au moment de la signature du contrat est totalement exempté d’impôt. Cela signifie que le crédirentier peut jouir de la totalité de la somme sans devoir payer des taxes ou des prélèvements sociaux. 

Les rentes, quant à elles, permettent de bénéficier d’un abattement fiscal important dès la signature du contrat. L’abattement acquis dépend de l’âge du vendeur. Il peut atteindre les 70 % lorsque le crédirentier aura 70 ans.